La fin d’Adobe Flash : les conséquences pour les agences web ?
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Le déclin de Flash, le célèbre plug-in d’Adobe est depuis quelque temps prédit. Ce plug-in, notons-le est nécessaire pour lire les vidéos et autres fichiers multimédias sur le web. La fin annoncée d’Adobe Flash n’est pas le fruit du hasard. Elle arrive suite à des demandes pour des raisons spécifiques. Cette fin présente aussi d’énormes conséquences pour tous les acteurs du web et notamment les agences de communication.
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Pourquoi Adobe Flash prend-elle fin ?
Au fil des ans, ce plug-in a construit sa réputation auprès des utilisateurs sur le web, jusqu’à devenir un outil incontournable pour la lecture des différents supports multimédias. Presque toujours existant sur nos différents ordinateurs depuis de nombreuses années, il présente pourtant de grands inconvénients. Ceux-ci concernent la taille qu’il prend au niveau du processeur et la sécurité relative du plug-in.
Ces problèmes se sont fait ressentir depuis quelque temps, et ont causé la grogne des utilisateurs. Apple a initié la moue en 2007, en ne supportant pas Adobe Flash sur les iPhone et les iPad car trop gourmand en ressources et comportant de nombreuses failles de sécurité. Google est aussi devenu méfiant de ce logiciel en le bannissant de ses appareils Android en 2011. Ceci coïncide avec la fin de la prise en charge d’Adobe Flash sur les appareils mobiles.
Malgré toutes ces renonciations successives, Adobe a toujours essayé de sauver la situation en corrigeant promptement à chaque fois les défauts de Flash qui surviennent. Néanmoins, c’est la récente brèche sur sa sécurité d’utilisation, qui a sonné le glas pour ce plug-in. Ceci a encore convaincu Mozilla d’arrêter l’utilisation de ce plug-in par défaut, tout en laissant ses utilisateurs le choix de l’activer manuellement. Facebook s’est également mis à demander qu’Adobe Flash soit arrêté à une date précise pour la même raison.
Animate CC remplacera Flash Professional CC et s’intègrera à la Creative Cloud d’Adobe
Adobe a communiqué récemment sur le fait que Flash « a joué un rôle de premier plan en apportant de nouvelles capacités au web ». On pense à l’audio, l’animation, l’interactivité et la vidéo. Mais Adobe est conscient que des « standards open source comme HTML5 ont mûri et permettent bon nombre des possibilités que Flash a lancées ».
Le logiciel Flash va donc évoluer et se renommer en Animate CC car « nos clients ont clairement communiqué qu’ils aimeraient que nos applications créatives évoluent pour prendre en charge plusieurs normes ».
Quelles conséquences pour les agences de communication web ?
Flash a été très utile à ces divers acteurs. Rappelons que le visionnage des vidéos et la création des différentes animations sur le web, ainsi que les programmations dépendent énormément de ce plug-in. Son arrêt causera des perturbations.
Pour les agences de communication, les agences médias, les régies et éditeurs, l’abandon de Flash signifie la mutation vers d’autres technologies. Il y a le GIF, mais il donne des résultats limités. Le GIF est plutôt fait pour les simples projets qui ne demandent pas beaucoup d’animations. Pour créer des publicités fluides et de tailles réduites en ligne, une autre technique plus évoluée est requise. Il s’agit essentiellement du code HTML5. Notons que le code HTML5 est de taille beaucoup plus lourde que le plug-in Flash et beaucoup ne le maîtrisent pas encore.
Les agences web et les flasheurs vont aussi devoir rapidement passer au code HTML5, en devant faire face à des inconvénients tels que la taille ou les animations tout en gardant un responsive design. À part cela, un intégrateur est désormais nécessaire pour créer les bannières au moyen du code HTML5, au lieu de l’habituel web designer avec le plug-in Flash.
Adobe Flash paraissait presque indétrônable, mais ses failles de sécurité a causé sa perte. Cela va forcer les différents acteurs web à utiliser du HTML5 pour prendre la relève. Mais le résultat de ce changement de technologie est encore en transition.
